Abée

• Le terme abée sert à désigner, en premier lieu, l'ouverture par laquelle s'écoule l'eau provenant d'un bief et qui, dans sa chute, entraîne le mouvement de la roue d'un moulin à eau. Quand le moulin est arrêté, cette ouverture est simplement fermée.

• Le terme abée sert à désigner aussi, toujours dans le même domaine, selon le TLFi, le canal par lequel l'eau s'écoule quand le moulin ne tourne pas.

Le terme vient du vieux français abéer qui veut dire ouvrir la bouche.

Note

Gabriel Feydel (1744-1827), avocat et homme politique français, affirme, dans l'édition de 1807 de ses Remarques morales, philosophiques et grammaticales sur le Dictionnaire de l'Académie française (source), qu'abée serait un barbarisme, et que, selon lui, les meuniers, pour désigner l'ouverture d'écoulement de l'eau, n'auraient employé que le terme de bée (qui existe aussi en maçonnerie, pour désigner la «bée d'une porte» ou la «bée d'une fenêtre»).

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