Barrage de Bimont

Le Barrage de Bimont est un barrage de type voûte mis en service en 1952 sur la commune de Saint-Marc-Jaumegarde dans le massif de la Sainte-Victoire près d'Aix-en-Provence.



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Barrage de Bimont
Localisation
Pays France
Cours d'eau Infernet
Objectifs et impact
Vocation Irrigation
Date de mise en service 1952
Surface irriguée 8 000
Structure
Type Artificiel, voûte
Hauteur du barrage
(lit rivière)
87 m
Réservoir
Altitude du réservoir  ?
Volume du réservoir 14 250 Mm3
Surface du réservoir 73 ha
Centrale hydroélectrique
Capacité énergétique MW
Production annuelle GWh/an
Barrage - hydrologie

Le Barrage de Bimont est un barrage de type voûte mis en service en 1952 sur la commune de Saint-Marc-Jaumegarde dans le massif de la Sainte-Victoire près d'Aix-en-Provence. La totalité se compose du barrage lui-même, d'un contre-barrage qui dirige les eaux vers la branche du canal Marseille nord, mais aussi de la galerie de la Campane qui achemine l'eau du Canal de Provence vers la retenue de Bimont.

Le barrage

Le barrage a été construit entre 1946 et 1951 par l'ingénieur Joseph Rigaud ; l'étude du barrage a été effectuée par le bureau Coyne et Bellier, qui a aussi contribué au barrage de Tignes ainsi qu'à celui de Serre-Ponçon. Comme plusieurs grands travaux engagés après guerre, le barrage a été financé par le plan Marshall. Il retient les eaux de l'Infernet, issues du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire, mais il est en fait essentiellement alimenté par une conduite souterraine artificielle amenant l'eau du Verdon par le Canal de Provence. Cette conduite, la galerie de la Campane, d'une longueur de près de 5 km, a été agrandie en 1974 et autorise actuellement un débit de 9m³/s.

Il s'agit d'un barrage voûte à double courbure s'appuyant sur les rives. Il est constitué de 15 plots, et atteint une hauteur de 87, 50 mètres pour une longueur en crête de 180 mètres. Son épaisseur est de 17, 40 mètres au pied et de 4, 30 mètres en crête, le volume total de béton est de 150 000 m³.

La retenue

La retenue créée par le barrage est d'un volume de 39 millions de m³ d'eau à la hauteur maximale du barrage (niveau NGF 350), mais la cote d'exploitation normale (niveau NGF 329, 5) ne représente, quant à elle , qu'un volume de 14 millions de m³. Au niveau des déversoirs (cote NGF 336) le volume est de 19 millions de m³ et au niveau d'exploitation maximale autorisée (cote NGF 341) le volume est de 25 millions de m³.

Le barrage est équipé de deux vannes de vidange, une conduite principale de 1, 5 mètre de diamètre localisée à la cote 288 NGF et une conduite secondaire, de 0, 5 mètre de diamètre, localisée à la cote 287 NGF. À ce dernier niveau, une retenue résiduelle de 340 000 m³ subsiste.

Rôle du barrage

Le barrage permet l'alimentation en eau de plusieurs communes de la région aixoise et l'irrigation de 8 000 hectares. Il alimente aussi la zone industrielle de la vallée de l'Arc et la centrale thermique de Gardanne. D'autre part, il vient renforcer l'alimentation de Marseille (3, 5m³/s).

Le barrage alimente aussi une microcentrale électrique. Sa production énergétique demeure cependant modeste avec 9 gigawatts par an.

Il est aujourd'hui entretenu par la Société du Canal de Provence.

Nature des risques

Les risques liés à une soudaine montée des eaux sont limités, la gestion optimisée de la retenue est prévue pour 14 millions de m³, ce qui laisse une marge comparé à la capacité maximale du barrage. Qui plus est , le barrage Zola localisé en aval est toujours entretenu pour pouvoir diminuer l'impact d'une vidange de secours du barrage de Bimont.

La zone est cependant réputée pour ses risques sismiques, elle est localisée sur la faille de la Moyenne Durance, le risque est évalué Ib[1], c'est-à-dire risque faible. Selon le bureau d'étude Coyne et Bélier (en charge du projet), le barrage serait en mesure de résister au séisme principal envisageable en Provence.

Enfin, dans les années 1960, des fissures sont apparues sur le plot no 2. Celles-ci ont suscité quelques craintes, des analyses effectuées par carottage ont révélé que le béton était de «bonne qualité» mais relevaient qu'il était différent de celui des autres plots : une grève chez le fournisseur, ayant, en 1949, entraîné un changement de la nature du ciment. D'autre part une surveillance spécifique a été mise en place, avec surtout l'installation de deux pendules. Ces fissures ne devraient cependant pas remettre en cause la solidité du barrage et celles-ci semblent ne pas évoluer.

Surveillance et prévention

Néanmoins, le risque d'une éventuelle rupture du barrage doit être envisagé. Les eaux se répandraient alors dans la vallée de l'Arc inondant la commune du Tholonet, Palette, et le quartier d'Aix-en-Provence du val de l'Arc. L'autoroute A8 serait aussi touchée.

Un plan spécifique d'intervention (ou PPI) a été élaboré pour le barrage de Bimont. Ainsi un système d'alerte par une série de cornes de brume a été mis en place pour prévenir les riverains de l'imminence du risque.

La circulaire du 14 août 1970[2] prévoit une visite complète décennale comprenant un «examen des parties généralement noyées des ouvrages». Ces vérifications ont été effectuées par des plongeurs en 1979 et par un sous marin en 1989. En 1999, la retenue du barrage a été vidée à son niveau le plus bas pour procéder à cette inspection.

Notes et références
  1. Selon le décret n° 91-461 du 14 mai 1991 [1]
  2. Circulaire 70-15 du 14 août 1970 visant «tous les barrages ou réservoirs artificiels d'eau intéressant la sécurité publique, c'est-à-dire ceux dont la rupture éventuelle aurait des répercussions graves pour les personnes» comprenant en tout état de cause les «ouvrages dont les caractéristiques correspondent à celles définies dans les circulaires relatives à la procédure de consultation du Comité Technique Permanent des Barrages» à savoir «tous les projets de barrages d'une hauteur au moins identique à 20 m au-dessus du point le plus bas du terrain naturel».

Liens externes

Carte d'évacuation en cas de rupture du barrage et zones touchées

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 29/03/2009.
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